🤬LA COLÈRE GRONDE À LA PJ

Samedi 8 octobre 2022

François Asselineau @UPR_Asselineau

Le projet de réforme Darmanin passe très mal dans la Police Judiciaire.

Le DirGal Police Nationale Frédéric Veaux a pu s’en rendre compte en recevant un accueil proche de la sédition dans les locaux de la PJ de Marseille.

Un affront sans précédent⤵️

colere1

Or la contestation n’est pas permise dans la police, surtout si elle prend la tournure d’une rébellion.

La sanction n’a pas tardé : le patron de la PJ de Marseille Éric Arella, réputé proche de ses troupes, a été immédiatement démis de ses fonctions.

https://actu17.fr/societe/crise-dans-la-police-judiciaire-le-patron-de-la-pj-de-marseille-eric-arella-demis-de-ses-fonctions.html

colere2

Comme lors de la démission du Chef d’État major des armées Pierre de Villiers en 2018, les subordonnés du responsable viré lui ont rendu un vibrant hommage à son départ.

Ces applaudissements ont montré au gouvernement l’exaspération des troupes de la PJ face à la réforme.

colere3

La réforme de la PJ à l’origine de cette révolte est envisagée pour 2023.

Elle vise théoriquement à renforcer l’autorité des préfets sur la police, en plaçant les enquêteurs de la PJ directement sous la coupe du préfet de chaque département.

Ce qui pose plusieurs problèmes.

La réforme de la PJ à l’origine de cette révolte est envisagée pour 2023.

Elle vise théoriquement à renforcer l’autorité des préfets sur la police, en plaçant les enquêteurs de la PJ directement sous la coupe du préfet de chaque département.

Ce qui pose plusieurs problèmes.

▪️ce risque est jugé suffisamment réel pour que François Molins, Procureur général près la Cour de cassation, ait insisté sur la nécessité de placer les enquêtes sous la direction d’un magistrat afin qu’elles soient menées de manière impartiale.

▪️par ailleurs, la réforme vise à réunir sous l’autorité du Dir. départemental Police Nat. :

 la sécurité publique
 la police aux frontières
 le renseignement territorial
 et une filière investigation fusionnant les sûretés départementales et les polices judiciaires régionales.

▪️Molins y voit « les risques d’interférence du politique et la baisse de la direction des enquêtes par les magistrats qui auront moins de choix de service d’enquêteurs ».

▪️En outre, services régionaux de PJ et offices centraux ont été créés notamment pour lutter contre la grande délinquance et criminalité organisée.

Ramener ces services à l’échelon départemental risque de favoriser les organisations criminelles nationales et internationales !

CONCLUSION

▪️La police administrative, qui vise à prévenir les infractions, a sa place sous l’autorité du préfet.

▪️Mais la PJ doit absolument rester sous l’autorité du Magistrat en vertu du principe essentiel de la séparation des pouvoirs tel que l’a enseigné Montesquieu.

Revenir en haut