🗳 DÉMOCRATIE

Jeudi 20 avril 2023

Par/François Asselineau @UPR_Asselineau

La Macronie invoque la réélection de Macron en 2022

▪️pour tenter de disqualifier les 80% de Français qui le rejettent en 2023

▪️pour juger illégitime tout référendum ou toute dissolution

Cet "élément de langage" McKinsey est doublement faux

1️⃣ Le principe même de la démocratie, c’est

▪️qu’un peuple a le droit de changer d’avis. C’est même pour ça que les mandats ne sont pas à vie et qu’il y a périodiquement des élections.

▪️qu’un peuple peut changer d’avis entre les élections et pas seulement 1 fois tous les 5 ans.

C’est pour ça que la Constitution a prévu

  • les référendums
  • la dissolution de l’Assemblée

Si, entre 2 élections, le peuple souverain ne semble plus d’accord avec la politique menée en son nom, et qu’apparaît une crise majeure, ces 2 dispositifs donnent le dernier mot aux électeurs

⚠️La crise actuelle est due au fait que Macron ne veut justement pas demander au peuple souverain de trancher.

Il agit comme s’il était président de la République de droit divin pendant 5 ans.

Comme s’il avait toute latitude pour mener une politique que rejettent 80% des Français

⚠️De Gaulle a vite eu le réflexe démocratique qui convenait.

Entre le début des grandes grèves le 13 mai 1968 et sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale le 30 mai, le Fondateur de la France Libre n’a pris que 17 jours avant de se résoudre à demander au peuple de trancher.

🚨En comparaison, Macron agit exactement comme un tyran :

▪️le mouvement social contre sa réforme des retraites a commencé le 19 janvier 2023

▪️3 mois et 1 jour après (en ce 20 avril), il se refuse bec et ongles à consulter le peuple, que ce soit par référendum ou par dissolution.

🤬L’attitude tyrannique de Macron et la dangerosité de la situation sautent aux yeux quand on réalise que, s’il avait agi avec les mêmes célérité et souci démocratique que de Gaulle, il aurait dissous l’Assemblée nationale 17 jours après le 19 janvier 2023, soit dès le 5 février !

🚨Point aggravant : si Macron se refuse à demander aux Français de trancher la crise, soit par un référendum sur sa loi retraites, soit par une dissolution de l’Assemblée, c’est parce qu’il a, comme tout le monde, la certitude qu’il serait désavoué par une large majorité des Français.

🤬Dès lors, l’attitude de Macron bafoue explicitement l’article 3 de la Constitution :

⚠️« La SOUVERAINETÉ NATIONALE APPARTIENT AU PEUPLE qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

AUCUNE SECTION DU PEUPLE NI AUCUN INDIVIDU NE PEUT S’EN ATTRIBUER L’EXERCICE. »

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