François Asselineau @f_asselineau
🔬 TESTS SCIENTIFIQUES CONTRE PROPAGANDE MACRONIENNE
◾️La pollution d’une eau, en matières fécales notamment, se mesure en nombre d’UFC (« Unité formant colonie ») de bactéries « Escherichia coli » (« E.coli » en abrégé), par volume de 100 ml d’eau.
◾️La plupart des E.coli sont inoffensives, mais certains sérotypes d’E.coli peuvent être pathogènes. Celles-ci provoquent communément des gastro-entérites et des infections urinaires. Mais eĺles peuvent entraîner, dans certains cas graves, des méningites ou même des septicémies.
◾️En France ▪️la baignade est déconseillée à partir de 1000 UFC d’E.coli/100 ml ▪️l’eau n’est déclarée potable que si les tests ne relèvent la présence d’aucune bactérie (nombre d’UFC d’E.coli/100ml = 0)
◾️Une startup française nommée Fluidion, spécialisée dans la mesure de la pollution des eaux, analyse chaque jour la pollution de la Seine. Ses conclusions sont publiques et peuvent être lues ici : https://fluidion.com/open-data-initiative/2024-seine-water-quality#triathlon
◾️Il en ressort 2 types de résultats pour le nombre d’UFC d’E.coli/100 ml, selon qu’il s’agit :
- d’un PRÉLÈVEMENT "PLANCTONIQUE" (sur les seules bactéries flottant librement)
- ou d’un PRÉLÈVEMENT "GLOBAL" (intégrant les particules de matière fécale ou sédimentaire).
⚠️ La polémique entre le discours officiel et les mesures scientifiques réside dans les différences très importantes entre ces 2 mesures.
Le 31 juillet, jour de la 1re épreuve de Triathlon, Fluidion a en effet mesuré :
1️⃣ une POLLUTION "PLANCTONIQUE" qui a varié entre 516 et 867 UFC d’E.coli/100ml, avec une moyenne de 666 UFC, inférieure à la limite de 1000 UFC fixé pour la baignade dans la Seine. C’est ce qui a permis aux autorités d’annoncer que le triathlon pouvait s’y tenir comme prévu.
🟠 Notons qu’une telle décision est en soi déjà très critiquable car un triathlon n’est pas une simple baignade : dans leurs efforts, les triathlètes ingurgitent inévitablement beaucoup d’eau, ce qui n’est pas le cas d’un simple baigneur. Organiser une telle épreuve dans une eau moyenne à 666 UFC totalement impropre à la consommation (alors qu’il faut 0 UFC pour que l’eau soit potable), c’est déjà prendre le risque de contaminer les sportifs tout en assurant au public que l’eau de la Seine serait "propre" !
2️⃣ Une POLLUTION "GLOBALE" qui a varié entre 1518 et 3538 UFC d’E.coli/100ml, avec une moyenne de 2203 UFC.
Cela signifie que les triathlètes ont nagé dans la Seine et avalé de son eau qui, si l’on ne se limite pas aux seules bactéries flottantes, était en moyenne 2,2 fois plus polluée que la limite maximale autorisée, et même avec des pics de pollution 3,5 fois plus élevés que cette limite.
🤬 CONCLUSION Il est irresponsable et scandaleux que Macron, Hidalgo et le CIO aient imaginé d’organiser le triathlon dans la Seine, et soient allés jusqu’à l’imposer aux athlètes en ne leur donnant qu’une information tronquée et sciemment dolosive sur les tests scientifiques réalisés quotidiennement.
Le degré de mensonge a atteint un paroxysme ce lundi 5 août : la ministre Oudea-Castera, le CIO et tous les entraîneurs semblent s’être donné le mot pour prétendre d’une seule voix qu’il n’y avait aucun athlète malade, que les sportifs belges ou suisses malades affabulaient, ou qu’ils étaient malades avant la compétition, et qu’en bref tout allait très bien. Fabien Lacote, le physiothérapeute de l’équipe de France, est même allé jusqu’à lancer : « l’eau est parfaite » !
💰 Il est vrai qu’il y a beaucoup d’argent en jeu derrière chaque compétition. Les sponsors exercent une pression colossale pour que la compétition qu’ils subventionnent ait lieu coûte que coûte. Même si cela doit provoquer des gastro-entérites ou des infections plus ou moins dangereuses chez les athlètes.
🤮 Du point de vue de l’éthique médicale et de la morale olympique, METTRE SCIEMMENT EN DANGER LA SANTÉ D’AUTRUI POUR DES INTÉRÊTS FINANCIERS EST UNE IGNOMINIE.
========