1️⃣ Pour protester contre le harcèlement de la Commission européenne à son encontre, le PM Orban décide que la Hongrie envoie désormais d’office à Bruxelles les migrants illégaux arrêtés sur son sol, avec un aller simple en bus.
- 2️⃣ La Belgique estime que cette décision de Viktor Orban est « une provocation » et le bourgmestre socialiste de Bruxelles annonce qu’il fera tout pour refouler les migrants illégaux venus de Hongrie.
- 3️⃣ La Commission européenne s’indigne aussi de la décision de la Hongrie, à laquelle elle refuse de verser des fonds dits « européens » de 200 M€. Elle demande en vain à Budapest d’y renoncer.
- 4️⃣ Au même moment, l’Allemagne décide unilatéralement de rétablir pour 6 mois un contrôle à toutes ses frontières pour empêcher l’arrivée de nouveaux migrants illégaux.
Scholz prend cette décision en se fondant sur les mesures de « situation d’urgence » posées par l’article 78, alinéa 3, du Traité🇪🇺 TFUE.
Mais il n’en respecte absolument pas la procédure, ce qui peut le faire condamner par la Cour de Justice de l’UE (CJUE) de Luxembourg.
Cette procédure précise en effet :
« 3. Au cas où un ou plusieurs États membres se trouvent dans une situation d’urgence caractérisée par un afflux soudain de ressortissants de pays tiers, le Conseil, sur proposition de la Commission, peut adopter des mesures provisoires au profit du ou des États membres concernés. Il statue après consultation du Parlement européen. »
- 5️⃣ La Pologne s’indigne de la décision de l’Allemagne, qui aura notamment pour effet de bloquer sur le sol polonais des migrants illégaux venus d’Ukraine ou du Moyen-Orient. La tension monte vivement entre Varsovie et Berlin.
- 6️⃣ La Commission européenne réagit aussi négativement à la décision de Berlin, prise en violation du respect de l’article 78 al.3 du TFUE. Elle demande officiellement à l’Allemagne de ne prendre que « des mesures proportionnées ». Comprendre : des mesures laxistes et sur une durée brève.
⚠️ COMMENTAIRES Les résultats électoraux en Hongrie, en Allemagne (forte percée de l’AfD et de BSW en Thuringe et en Saxe), mais aussi en Italie, France, etc. montrent que le déferlement migratoire prend une place croissante, et même centrale, dans les préoccupations des électeurs.
Soumise aux traités européens, aux forces euro-atlantistes, aux ONG de l’Open Society de la famille Soros, à la jurisprudence de la CJUE et de la CEDH, la Commission européenne est incapable de donner satisfaction et de répondre de façon efficace à cette rébellion d’une partie croissante des peuples européens.
Tous les ingrédients s’accumulent donc pour accélérer la nécrose de la prétendue « construction européenne ».
FA 11/09/2024