François Asselineau @f_asselineau
L’animation ci-dessous (non réalisée par nos soins) montre l’évolution de la production automobile française (utilitaires+ voitures particulières) chaque année, depuis 1953 jusqu’à 2022.
On constate :
🇫🇷 📈 𝟭𝟵𝟱𝟯 - 𝟭𝟵𝟵𝟮 : 𝗨𝗻 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗶𝗱𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘀𝗼𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲
- 1953 : 485.000 véhicules
- 1992 : 3,75 millions.
Cette multiplication par 7,7 résulte :
👍 de la politique industrielle initiée dans l’après-guerre (période des « Trente Glorieuses »)
👍 puissamment accentuée par le patriotisme industriel insufflé par Charles de Gaulle dans les années 60
👍 poursuivie et accompagnée par
▪︎ la gestion compétitive du franc
▪︎ et la politique de hausse des revenus
conduites dans les années 70/80 par Pompidou, Giscard, et par Mitterrand jusqu’au traité de Maastricht de 1992.
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🇪🇺📉 𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗴𝗿𝗶𝗻𝗴𝗼𝗹𝗮𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗶𝗻𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗹𝗲 𝗧𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗠𝗮𝗮𝘀𝘁𝗿𝗶𝗰𝗵𝘁 𝗱𝗲 𝟭𝟵𝟵𝟮
Ce traité, créant l’Union européenne et l’euro, nous a imposé :
⚠️ la totale liberté de circulation des capitaux
⚠️ le démantèlement des protections douanières
⚠️ l’impossibilité de lutter contre les délocalisations industrielles vers les pays à très bas coûts de salaires, qui découlaient fatalement des 2 dispositions précédentes
⚠️ l’euro €, monnaie européenne dont le taux de change intègre la compétitivité de l’économie allemande, qui est structurellement supérieure à la compétitivité de l’économie française. Cela rend structurellement trop chère notre production nationale, et provoque ainsi des pertes de parts de marché à la fois à l’exportation et sur notre marché domestique.
Il s’est agi d’un véritable sabordage
▪︎ de nos intérêts nationaux
▪︎ de nos emplois
▪︎ du niveau de vie des Français.
Et cela pour le plus grand bénéfice des détenteurs de capitaux et des fonds de pension.
Car ils ont ainsi pu maximiser leurs profits, en mettant en concurrence les systèmes économiques et sociaux du monde entier.
Les conséquences de ce « capitalisme financier » sont effrayantes pour notre industrie, notre niveau de vie, notre recherche & développement.
Le nombre de véhicules produits en France a connu un recul qui nous ramène au niveau de 1960 :
- 1993 : 3,6 millions de véhicules produits
- 1997 : 3,4 millions
- 2000 : 3,3 millions
- 2007 : 3,02 millions
- 2010 : 2,2 millions
- 2015 : 1,97 million
- 2022 : 1,38 million (identique à la production de 1,37 million en 1960).
Et comme la tendance ne se ralentit pas, ce nombre pourrait tomber à 1,1 million pour l’année 2024.
⚠️ Dernier coup de l’UE : l’obligation de passer à marche forcée à la production de véhicules électriques. pourrait bien réduire à quasi néant la production française d’ici à 2030.
🚨 Si les Français veulent encore sauver ce qui peut l’être, ils doivent enfin comprendre l’urgence et l’absolue nécessité de libérer la France de l’UE et de l’euro.
Comme les 32 ans écoulés depuis le Traité de Maastricht l’ont amplement prouvé, les promesses de redressement, faites par des politiciens véreux, lâches et incompétents, ont TOUTES été démenties par les faits.
Si les Français continuent néanmoins à les croire et à croire aveuglément ce que leur racontent les médias détenus par les milliardaires, ils seront objectivement responsables - vis-à-vis des générations futures - de la destruction totale de notre industrie et de notre richesse collective.
FA 9/10/2024
⚠️ Voici l’évolution de la production de voitures en France de 1900 à 2022
⚠️ Voici l’effet des délocalisations industrielles, imposées par le Traité de Maastricht et l’UE depuis 1993, sur la localisation de la production de voitures particulières les groupes français en France et à l’étranger. Le constat est terrifiant et sans appel.